LES METIERS DU BOIS

 

      

         Notre village est marqué par une longue tradition forestière* qui au fil du temps et selon les usages dessinent ou masquent les contours des montagnes du Forez. Tradition à double titre, car les nombreuses parcelles privées sont les témoins d’un patrimoine transmis de génération en génération, mais aussi en raison de l’importante forêt communale, 237 ha, (surtout à l’Olme), désormais gérée en partie par l’ONF (Office National des Forêts).

 

           Le bois, essentiellement du résineux, a bien sûr d’abord été utilisé pour se chauffer ou pour les diverses constructions, mais il a été aussi parfois une source de revenus complémentaires permettant tel ou tel projet. Générant de multiples activités au sein des fermes (entretien, coupe, plantation, débardage avec les bœufs, …), le travail du bois s’est aujourd’hui spécialisé (on parle de « filière bois »), même si le retour « au bois de chauffe » est de plus en plus d’actualité pour le particulier. L’implantation des scieries actuelles (ou les traces d’anciennes structures plus petites) suit les cours d’eau, car c’est grâce à la force hydraulique que la mécanisation a pu commencer.

 

 

            Aujourd’hui, à Chalmazel, ce sont environ une trentaine de personnes, tous métiers confondus, qui vivent directement ou indirectement du bois (voir les quelques présentations ci-contre). Le marché du bois qui s’est lui aussi mondialisé (par exemple les scieries allemandes, les meubles suédois, le bois exotique, …), les aléas climatiques de notre région et un certain éloignement des grands axes de transports ne facilitent pas toujours le maintien de l’activité. Pour autant, un certain savoir-faire du travail du bois dans la charpente et l’ébénisterie, ainsi que la valorisation de certains déchets (écorces, plaquettes, sciures, …) comme matière première pour les chauffages collectifs en énergie renouvelables sont des pistes d’avenir…